La montée de Cauterets-Pont d'Espagne est une montée en cul-de-sac.
Cette montée a déjà servi d'arrivée à une étape du Tour de France (en 1995, victoire de Richard Virenque).
C'est une très belle ascension, qui se déroule dans un décor très boisé et marqué par l'eau, omniprésente.
De Pierrefitte-Nestalas à Cauterets, la route supporte un trafic assez conséquent.
Le site de Cauterets Pont d'Espagne lui-même se trouve dans la zone centrale du Parc National des Pyrénées.
Quelques hectomètres avant le Pont d'Espagne, on tombera sur un immense parking -payant- et au bout de ce parking, un "bâtiment d'accueil" avec billetterie et magasin de souvenirs. La route se prolonge au-delà de ce bâtiment, et même au-delà du Pont d'Espagne,
mais les vélos n'ont pas le droit de s'y engager.
L'ascension démarre à Pierrefitte-Nestalas. La route commence immédiatement à monter à flanc, de rocher en décrivant un lacet à gauche,
par une pente modérée, pour s'engager dans la vallée. La route va remonter lentement jusqu'à Cauterets, au bout de 10 kilomètres.
La Voie Verte des Gaves, qui longe initialement la route par la droite, la traverse par un pont métallique reconstruit
et suit la route sur la gauche jusqu'à Cauterets.
A la sortie de Cauterets se détache sur la droite une route qui monte à la station de Cambasque. La route se dédouble alors, l'une des chaussées reprenant le tracé de l'ancien tramway de Cauterets à La Raillière. Au sommet de ce dédoublement se trouve, conservée, l'ancienne gare supérieure en bois du tramway, et de vieux thermes abandonnés. Après un lacet à gauche, on atteint La Raillère,
lieu très touristique avec la Cascade du Lutour, et des établissements thermaux.
Le lieu dégage une odeur de soufre caractéristique.
La route va alors traverser la rivière et la pente va brutalement forcir, pour la montée finale de 5 kilomètres à près de 8% de pente moyenne. Dans un décor forestier très dense, la route longe la rivière et prend de la hauteur par quelques lacets desquels on a souvent de beaux points de vue sur des cascades. Une barrière de parking barre alors la route, suivie d'un immense parking bondé en été.
Le bâtiment d'accueil peut se contourner par la gauche. La route, beaucoup plus étroite, monte alors vers le Pont d'Espagne.
Elle se poursuit encore pendant quelques hectomètres pour se terminer en plein prairie,
à l'ancien parking aujourd'hui interdit
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